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Histoire de l'Aïkido

Ten chi Budo

Liège - Olne - Trooz - VERVIERS

  • Le fondateur O-sensei Ueshiba Morihei (Moritaka), 1883-1969.

Morihei Ueshiba naquit le 14 décembre 1883 à Tanabe au Japon et mourut à l’âge de 86 ans le 26 avril 1969. Seul garçon d’une famille de 6 enfants, il vécut à la ferme parentale jusqu’à l’âge de 17 ans. Son père, un homme fortuné, nommé Yoroku Ueshiba, fut membre actif du conseil municipal pendant de nombreuses années. Comme il était de petite taille et d’aspect chétif, souvent malade et très nerveux, ses parents l’encouragèrent à poursuivre des activités physiques telles que le Sumo (lutte japonaise dont l’origine remonte aux premiers âges du Japon) et la natation.

En 1900, âgé de 17 ans, il partit ouvrir une papeterie à Tokyo. C’est lors de ce bref passage à Tokyo qu’il reçut officiellement son premier enseignement en arts martiaux, à l’école de Jujutsu Tengin Shinyo Ryu où il pratiqua le soir. Il dut quitter Tokyo moins d’un an plus tard, après avoir contracté le béribéri et retourna dans sa ville natale, où il finit par se rétablir complètement. Morihei Ueshiba s’engagea dans l’armée japonaise en 1903. Lorsque la guerre russo-japonaise éclata en 1904, il fut affecté près d’Osaka où il s’entraîna auprès de Masakatsu Nakai pour y apprendre le Jujutsu (technique de la souplesse), le sabre et la hallebarde de l’école Yagyu. Il fut envoyé en Mandchourie en 1905 et rentra au Japon en 1906.

  • Takeda Sokaku, 1859-1943

Morihei Ueshiba s’installa dans l’île d’Hokkaido en 1912 où il rencontra en 1915 Sokaku Takeda du Daito-Ruy Aïkijujutsu.
Morihei Ueshiba resta 8 ans dans l’île d’Hokkaido où sa fille Matsuko naquit en 1911, puis son premier fils en 1917 (celui-ci mourût en 1919).

Son second fils, Kisshomaru Ueshiba, naquit en 1921.
Bien que Morihei Ueshiba, âgé de 32 ans, fût déjà très compétent en arts martiaux, il n’avait pas le niveau de Sokaku Takeda, alors dans la force de l’âge.
Il fut fasciné par la complexité et la puissance des techniques du Daito-Ryu Aïkijujutsu.
Morihei Ueshiba consacra beaucoup de temps et d’argent à l’apprentissage du Daito-Ryu Aïkijujutsu et invita même Sokaku Takeda à vivre chez lui afin de pouvoir bénéficier de cours particuliers.
Il devint l’un des meilleurs élèves de Sokaku Takeda et l’accompagna parfois lorsqu’il voyageait pour enseigner dans divers endroits de l’île d’Hokkaido.
Durant son séjour à Hokkaido, Morihei Ueshiba reçut un diplôme d’instruction du Daito-Ryu- Aïkijujutsu et acquit une maîtrise remarquable dans cet art martial.
L’enseignement du Daito-Ryu Aïkijujutsu qui lui fut transmis comprenait plusieurs centaines de techniques sophistiquées, composées entre autres de clés et d’immobilisations.

Les techniques enseignées par Sokaku Takeda allaient devenir la base de presque tous les mouvements d’Aïkido qu’allait créer Morihei Ueshiba.

En 1919, il fait la connaissance du Révérend Deguchi Onisaburo (Wanisaburo) (1871-1948), homme charismatique et dirigeant de la secte Omoto-kyo.

Pour lui, cette rencontre va tout changer, car il avait conscience que, bien qu’il maîtrisât la force et la technique, son énergie spirituelle restait fragile.
À la mort de son père en janvier 1920, Morihei Ueshiba s’installa dans le temple de l’Omoto-Kyo à Ayabe dans la préfecture de Kyoto afin d’étudier sous la direction du Révérend Deguchi.
En 1922, Morihei Ueshiba reçu la visite de son professeur Sokaku Takeda qui arriva avec sa famille et resta pendant près de six mois.
À la fin de son séjour, Sokaku Takeda délivra à Morihei Ueshiba un diplôme officiel d’enseignement en Daito-Ryu Aïkijujutsu.
En 1924, le Révérend Deguchi quitta le Japon avec quelques disciples, dont Morihei Ueshiba afin de s’installer en Mongolie et y bâtir un Royaume de la Paix. Mais leur tentative échoua et ils furent faits prisonniers par l’armée chinoise. De retour au Japon quelques mois plus tard, Morihei Ueshiba se réinstalla à Ayabe. Morihei Ueshibadécouvrit le Satori (illumination spirituelle) en 1925 à l’âge de 42 ans quelques instants après avoir défait à mains nues l’un des meilleurs sabreurs de sa génération en esquivant tous ses coups. Il comprit alors que le vrai Budo (la voie du guerrier) n’était pas de vaincre son adversaire par la force, mais de garder la paix.

La véritable Voie du Guerrier est de prévenir le meurtre, c’est l’Art de la Paix et le pouvoir de l’Amour.
Entre 1925 et 1927, il se rendit à plusieurs reprises dans la capitale afin d’enseigner son art à l’élite militaire et politique de Tokyo.
En 1927, Morihei Ueshiba décida de s’établir à Tokyo avec sa famille à l’insistance de l’amiral Isamu Takeshita, commandant de la marine impériale.
Celui-ci l’invita à enseigner à l’école navale impériale. De 1927 à 1931, il enseigna dans différents dojo.
Il s’installa en avril 1931 à Wakamatsu-cho (quartier de Tokyo) dans un nouveau dojo appelé Kobukan.
En 1931, Sokaku Takeda transmit à Morihei Ueshiba le Makimono (rouleau depapier manuscrit sur lequel était consigné les secrets des Masters du Daito-Ryu Aïkijujutsu).
Ces documents étaient le plus souvent rédigés de manière à rester incompréhensibles pour ceux qui n’étaient pas censés y avoir accès. Le Makimono est le rouleau manuscrit indiquant la généalogie légendaire du Daito Ryu.

  • KANO Jigoro, 1860-1938 (Fondateur du Judo)

C’est à cette époque qu’il reçut la visite du fondateur du Judo (la voie de la souplesse), Jigoro Kano.
Ce dernier perçut immédiatement la subtilité des mouvements d’Aïki.
Il confia à son assistant Nagaoka : « Voici le véritable Budo. » Ses activités et son âge ne lui permettant pas de s’exercer lui-même, Jigoro Kano demanda à Morihei Ueshiba d’enseigner son art à ses meilleurs experts dont Kenji Tomiki (1900-1979) et Minoru Mochizuki (1907- 2003).

Tomiki Kenji (Fondateur de l’Aïkido Tomiki-Ryu) Mochizuki Minoru (Fondateur du Yoseikan Budo) 
Dès 1935, Morihei Ueshiba transforma le Daito-Ryu Aïkijujutsu et créa un style nommé tout d’abord AIKIBUDO (harmonie de l’esprit par la voie martiale).
La guerre américano-japonaise ayant entraîné la mobilisation de plusieurs de ses élèves, Morihei Ueshiba se retira en 1942 dans sa ferme à Iwama (petit village situé à 100 km au nord-est de Tokyo dans la préfecture d’Ibaragi au Japon).
C’est dans ce village paisible, loin du bruit de la ville et de la fureur de la guerre, qui l’avait rendu malade aussi bien physiquement que moralement, que Morihei Ueshiba perfectionna son art et approfondit l’étude du sabre et celle du bâton, appelées en Aïkido, Aïki-Ken et Aïki-Jo. Il considérait qu’il était fondamental de connaître le maniement de ces armes pour exécuter correctement les techniques à mains nues.

Son fils, Kisshomaru Ueshiba, prit alors la direction du dojo Kobukan.
Le dojo fut fermé en 1946 par les Américains qui avaient interdit la pratique de tout art martial au Japon. Il fut réouvert en 1948 et prit le nom d’Aïkikai.

  • Ueshiba Kisshomaru, 1921-1999

Après la 2e Guerre mondiale, Morihei Ueshiba continua son évolution personnelle des techniques d’Aïkibudo pour en faire un art martial éducatif et accessible au plus grand nombre et qu’il appela Aïkido.

Dès les années 50, Morihei Ueshiba, âgé de 67 ans, laissa davantage le soin de l’enseignement à son fils, Kisshomaru Ueshiba, et à ses meilleurs disciples, dont certains émigreront à l’étranger, répandant ainsi l’Aïkido à travers le monde.
En 1956 commencent les démonstrations hors du dojo. En 1961, la démonstration d’Hawaï marque la première sortie de Morihei Ueshiba hors du Japon.
O-Sensei Morihei Ueshiba est considéré comme l’un des plus grands artistes martiaux de tous les temps.

À l’âge de 80 ans, il maintenait un entraînement quotidien, organisait des démonstrations et était capable de clouer au sol, d’une seule main, tout attaquant, armé ou non.
En dépit de ces prouesses, Morihei Ueshiba n’était pas un homme belliqueux et ne recherchait jamais le prestige par la compétition. Il eut toutefois à prouver la validité de son art et fut défié à plusieurs reprises par des experts en arts martiaux, tant à mains nues qu’aux armes.

En Belgique… des années ’50 à nos jour

L’Aïkido est apparu en Belgique dans les années 50 avec la venue de Maître Tadashi Abe, envoyé par l’AIKIKAI SO HOMBU, avec une première démonstration en 1952. Il était enseigné en France, dans le célèbre dojo de Judo du Maître Kawahashi, qui instaura le port des ceintures de couleurs dans les dojos européens.

Les premières « ceintures noires » de Judo devinrent ainsi les première « noires » d’Aïkido. On retrouve parmi les premières ceintures noires : Jean Stas, Jean Linderbrings et Julien naessens. Ce dernier allait dailleurs jouer un rôle clé dans l’enseignement actuel de Maître Fisset.

La fédération Belge de Judo, pionnière des arts martiaux en Belgique, a elle été fondée par les Maîtres Jean Stas et Julien Naessens et reconnue en 1950. Avant cette date, les arts martiaux étaient interdits en Belgique.

Maître Julien Naessens eût l’occasion de s’entrainer auprès de Maître Tadashi Abe.  En 1961, Maître Naessensfit la connaissance de Maître Noro envoyé comme délégué officiel de l’Aïkikai pour remplacer Maître Abe et suivit son enseignement.

Maître Naessens eut de nombreux élèves, l’un d’eux s’appelait Marcel Fisset. Ce dernier, intrigué par la publicité de l’Aikido à la Bourse de Bruxelles, eut envie de porter « cette espèce de robe »; pour finir par et s’engager assidûment dans la pratique de ce nouvel art dans les années 62-63…

Horaires

Liège :

Mercredi : Aïkido (19h – 20h) – Kendo (20h – 21h)

Dimanche : Aïkido/Kendo (11h -12h)

Olne :

Lundi : Aïkido enfants 7-11 ans (18h15 – 19h15) 

Aïkido adultes à partir de 12 ans (18h15 – 20h15)

Mercredi : Aïkido (19h15 – 21h)

Trooz :

Mardi : Aïkido (19h – 20h) – Kendo (20h-21h)

Verviers :

Mardi : Aïkido (18h – 19h)

Jeudi : Aïkido (18h – 19h)

Dojos

Liège :

Rue Saint-Gilles 104, 4000 Liège

Collège Saint-Servais (au fond de la cour, à côté de la piscine)

Olne :

Chemin des écoliers 5, 4877 Olne

Hall Omnisport de Olne

Trooz :

Rue Grand’Rue 186, 4870 Trooz

Ecole Prayon-Centre

Verviers :

Rue Xhavée 59, 4800 Trooz

Piscine de Verviers, Salle Dojo

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